Brass Band Sagona - Retour à la page d'accueil

NOUVEL'BRASS

12

 

SEPTEMBRE 2006

La Lettre d'Infos

 

du

 

Brass Band Sagona

 

 

Version papier sur demande à Pierre-Marie Budelot
Tel
03 80 36 52 07 ou 06 15 35 47 55

 


 

Une saison 2005-2006 bien remplie ...

* Jumelage Gray-Mullheim (Allemagne) : 1er et 2 Octobre

 

                            * Scolaire : 3 décembre Renève

 

* Cuivres de Noël : - 10 Décembre Nancy Temple (A et B)

- 11 Décembre Gray basilique (A)         

         - 13 Décembre Renève Eglise (B)

- 14 Décembre Gray la Ville (B)

- 18 Décembre La Bresse(88) (A)         

- 24 Décembre Gray marché de Noël (A)

 

* Enregistrement du 3ème CD « Evasion » avec Guy Touvron : 27-28-29 janvier

 

* Concert BB Junior : Membrey 19 mars (salle des fêtes avec fanfare des 4 rivières)

 

* 2ème FESTIVAL de Brass Band en Franche-Comté avec Youth Brass Band d'Enderby (Angleterre)

- Samedi 8 Avril : Sagona et Enderby 20h30 à Poligny

- Dimanche 9 Avril : Sagona et Enderby 16h Gy

 

            * Concert AUTUN (St pantaléon-71) avec Guy Touvron : Vendredi 5 mai 20h30

 

* Animation Musée de Champlitte : samedi 20 mai 19h

 

* BRASS TOUR : 21 Juin Pesmes 12h, en Forêt à l'« étoile » Mirebeau/Charmes 16h et Blagny sur Vingeanne 18h

 

* Inauguration du Théatre de Gray : 17-18 Juin

 

* Animation collège Marnay : 23 juin

 

* 1er Concours Jeunes musiciens au théâtre de Gray : 24 juin + concert avec Guy Touvron (sortie officielle du CD)

 

* Stage BB Junior: 9 au 14 Juillet La Bresse (concert Rigny le 14 juillet)

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Les origines du Brass Band

 (extrait du site du brass band du Val de Saône)

http://membres.lycos.fr/bbvs

        Au milieu du 19ème siècle, la vie des travailleurs anglais est des plus difficiles. Ils travaillent plus de 11 heures par jour et ce 6 jours par semaine. Pour oublier ces mauvaises conditions, ils ont deux passe-temps : les chansons et l'alcool. C'est à ce même moment que vont se créer les Brass Bands, et probablement pour des raisons identiques en France les harmonies dans le Nord. Les hommes, avec un apprentissage musicale en groupe, maîtrisent rapidement leur instrument.

        Dès les années 1850, de nombreux villages, villes, manufactures et mines possèdent leur propre Brass Band, financé par des sponsors ou des cotisations. Les professeurs, compositeurs et chefs, alors très demandés, sont recrutés parmi des personnes possédant un talent inné pour la musique de Brass Band ou parmi d'anciens musiciens de fanfares militaires.

        Les Brass Bands se montent à une allure folle à cette époque. Ceci provoque de gros brassages d'argent, ce qui ne va pas sans attirer les escrocs et les charlatans (sont vendus des uniformes, coiffes, ceintures, boucles et instruments de qualité très médiocres et ceci sans aucun contrôle ni réclamation possible). Les concours mal organisés, assez fréquents, sont la porte ouverte à l'ivrognerie et au comportement irrationnel. Beaucoup d'argent est empoché par des trésoriers malhonnêtes, des charretiers transportant les instruments à des prix exorbitants.

        Quelques Brass Bands, parmi la multitude émergeant, se consacrent corps et âmes à leur musique et sont très disciplinés. Ils participent à des concours, nommés "true contests" et observent d'un oeil horrifié le développement des "money contests" qui ternissent leur image. Ces "money contests" prennent de l'ampleur aux début des années 1880 et la musique n'est plus alors la prime raison de leur existence. Les hommes y voient une occasion pour se saouler et se battre ... L'argent des prix reçus à la fin des concours par ces Brass Bands "de bas étages" va en majorité dans la poche de brasseurs et de commerçants.

        Les meilleurs Brass Bands sont, eux, en proie à des dissensions. En effet, il n'existe, à cette époque, aucune hiérarchie, tant au niveau régional que national et aucune règle permettant d'évincer les Brass Bands les moins sérieux. Ainsi lorsque les fleurons de ceux-ci commencent à se quereller, des chefs expriment leur crainte sur leur avenir et prévoient leur fin dans moins de deux décennies.

        Mais à cette même période, 1887 pour être précis, se crée un journal : "The British Bandsman" qui s'adresse spécialement aux Brass Bands mais sous un angle plus personnel, plus technique et plus amical. Ce journal comprend des éditoriaux, des articles traitant de philosophie musicale, d'enseignements sur les Brass Bands et des publicités pour des uniformes et des instruments.

        Ce journal destiné aux Brass Bands leur confère dans ces années de querelles, et encore de nos jours, une unité autour d'une philosophie musicale. Il est la référence pour les bandsmen anglais et les informe de tous les concours et de toutes les nouveautés dans le monde du Brass Band.

        A présent, il existe en Angleterre quelques 8000 Brass Bands, tous formés de musiciens amateurs et dont un  bon nombre sont d'un niveau musical très élevé. D'ailleurs ces musiciens amateurs n'ont rien à envier à des professionnels car ils possèdent tout autant de talent. Depuis la seconde moitié du XXè siècle, le mouvement Brass Band n'est plus cantonné à l'Angleterre mais s'est répandu comme une traînée de poudre dans toute l'Europe.

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Projets saison 2006-2007

Journées du patrimoine :

- 16 sept : Champagne-s-Vingeanne   Eglise 20h30

- 17 sept : Gray  Kiosque des tilleuls   15h45

 

* Fête de la jeunesse - Gray : Vendredi 22 – Samedi 23 Septembre

 

* Festival « En a vent » : Dimanche 22 Octobre  Port-s-Saône 14h30

 

* Concert Audincourt : Samedi 11 Novembre 20h30

 

* Concours Championnat national Paris : Dimanche 19 Novembre

 

* « Les Cuivres de Noël »

- Samedi 3 Décembre 2006 - Champlitte  – 20h30  Concert BB Junior

               - Dimanche 10 Décembre 2006 -  Basilique de Gray – 16h   Concert BBSagona avec Chorales

- Vendredi 22 Décembre 2006 - Mirebeau – 20h30  Concert BB Junior

 

* « 3ème Festival de Brass Band en Franche-Comté »

- Samedi 24 et Dimanche 25 Mars 2007 - Théâtre de Gray

Brass Band de Courtrai (Belgique), Brass Band Sagona et Brass Band de Franche-Comté

 

* Amboise : 8, 9 et 10 juin 2007 - Concours national de Brass band pour les 2 brass en auditeur

 

* Brass Tour : BB Junior – 20 Juin 2007

- Concert : BB Sagona et junior – Festival Chevigny-st-Sauveur (21) : 24 juin 2007

 

* 2ème Concours international des jeunes musiciens – Gray –Théatre – 30 juin & 1er juillet 2007

  

* Stage d’été junior – 8 au 14 Juillet – La Bresse

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La grande Histoire du Trombone

(extrait du site du Panam' Trombone)

http://www.panamtrombone.com

        De la renaissance à la fin du 20ème siècle, le trombone ne cesse d’évoluer. Toujours discret, souvent anonyme, il suit les mouvements et s’imprègne des particularités sociales ou musicales de chaque époque. Ainsi de siècles en siècles, le tromboniste s'affirme dans le milieu professionnel et sa technique se perfectionne.

        Dans les années 1450, le mouvement « Renaissance » se répand dans l’Europe entière. Tous les arts tremblent sous les innovations et la recherche de nouvelles productions. Ainsi, la musique s’oriente vers des richesses mélodiques et harmoniques nouvelles. Dans cette évolution, les parcs instrumentaux doivent se renouveler ou se développer. Le trombone dans sa forme définitive (une embouchure, une coulisse, un pavillon ) apparaît à cette époque . Descendant de la trompette naturelle, il est modifié (la coulisse apparaît) pour apporter aux cuivres un échantillon nouveau de notes chromatiques (en plus des harmoniques naturelles ). Ainsi le trombone alors nommé SACQUEBOUTE (du vieux français SACQUER et BOUTER : tirer et pousser) peut intégrer plus activement les productions musicales de l‘époque. Certes, certains diront que le trombone prend sa source dans l’antiquité, mais nous fixerons sa « date de naissance » sur la base de l’existence d’un instrument de cuivre à embouchure, pavillon et coulisse mobile produisant une succession de notes chromatiques sur 7 positions. Or la première illustration d’un tel instrument nous vient d’un vitrail d’une église de Rome (The assumption of the Virgin de Filippino Zippi ) datant de 1490.

  1450-1700 : Sous l’emprise du facteur d’instruments NEUSCHEL à Nuremberg, la sacqueboute apparaît de la trompette naturelle, et passe rapidement outre les problèmes techniques (justesse des rapports et fluidité de la coulisse ) pour se développer et envahir les cours musicales. Bientôt chaque troupe possèdera ses sacqueboutiers. Et dans l’Europe entière, les compositeurs l’intègrent à leurs œuvres. Instrument prestigieux et majestueux (sonorité claire, formes sculptées argentées et aurifiées), il inspire les compositions cérémonielles et religieuses. G.GABRIELI (Italie) et S.SCHEIDT (Hollande) le joignent aux cornets à bouquin pour de grandes sonneries en chœurs (le plus célèbre est une de GABRIELI dans laquelle évoluaient 3 chœurs de 4 sacqueboutes). SCHÛTZ (Hollande) inspiré par le chant, remarque que les polyphonies lentes s’appliquent extraordinairement aux sonorités riches des sacqueboutes. Et même plus tard, ce nouvel instrument intégre l’orchestre : l’Orféo de MONTEVERDI (1604) et le Te Deum de LULLY utilisent les sons graves et puissants pour évoquer les enfers. Le sacqueboutier devient alors musicien de cour à part entière. Son niveau de vie dépendant de ses qualités de musicien, il développe sa technique instrumentale pour inciter les compositeurs à écrire avec lui. Ainsi la sacqueboute devait pouvoir se fondre dans les sonorités des violes ou du clavecin : le son était petit (le pavillon étroit et directionnel n’était qu’un prolongement de la coulisse), le jeu très léger et très articulé (peu d’air dans l’instrument, une embouchure étroite et peu profonde soulignait le travail de la langue), et la technique de coulisse pleine de dextérité (de même que pour le cornet à bouquin ou la flûte, le sacqueboutier maîtrisait les ornementations). Dans un esprit complémentaire, le pupitre d’orchestre se divise en 3 voix : la sacqueboute alto (en ré), la sacqueboute ténor (en la) et la sacqueboute basse (en mi ou en ré). Ainsi, de la musique religieuse (évocation des enfers, doublure des voix de chœur ) à la musique cérémonielle (les fanfares épiques), la sacqueboute a su séduire la musique de la Renaissance puis Baroque.

        1700-1800 : Durant ce siècle, le développement de l’instrument est plus humble. En effet, soit par manque de musiciens compétents pour inspirer l’écriture, soit par désintérêt des compositeurs, les œuvres avec sacqueboute sont plus rares. Seules les cours de Vienne et Salzburg entretiennent encore leur pupitre de sacqueboutes. Mais le rôle de l’instrument en orchestre change : il devient soliste (surtout l’alto) ; il n’est pas rare de voir des œuvres religieuses avec solo de sacqueboute (2 sacqueboutes –alto et tenor – solo dans le Requiem de REUTER (1709-1772), 1 sacqueboute tenor dans le Tuba Mirum du Requiem de MOZART). La technique instrumentale, plus à découvert, s'adapte donc (toujours sous l’influence de la famille NEUSCHEL) ; le pavillon s’évase, il devient moins directionnel : le son s’élargi tout en restant très articulé et donne naissance au trombone. L’épanouissement sonore de l’instrument suscite même la composition d’œuvres pour trombone solo : Léopold MOZART (1719-1787), Georg WAGENSEIL (1715-1747), et Georg ALBRECHTBERGER (1736-1809) composent des concertos pour trombone alto. Et dans l’orchestre, la présence des trombones s'affirme : MOZART les emploie dans ses opéras (Don Giovanni, la flûte enchantée), BEETHOVEN dans ses symphonies (la Pastorale et surtout la 9ème) et HAYDN (pour sa Création). Période creuse pour certains, le 18ème siècle reste certainement très fructueux pour le répertoire soliste du trombone.

        1800-1850 : Ce début de 19ème siècle n’est que l’aboutissement du précédent : le trombone ne parvient plus à s’affirmer autant que les bois ou les cordes dans les symphonies. Bien sur toujours très utilisé, son rôle devient très précis dans l'orchestre. Les soli disparaissent au profit de tutti de pupitre. L’emploi des trombones est alors dans le but de créer des effets sonores harmoniques encore renforcés par un développement du son des instruments (élargissement des pavillons, l’embouchure plus profonde apporte la rondeur des timbres, WAGNER emploi même le trombone contrebasse). Ainsi BERLIOZ offre-t-il une part importante au trombone dans son « Te Deum » (1840-ils sont répartis en fanfares aux quatre coins cardinaux de l’église pour produire un effet spatial impressionnant) ou dans sa « Symphonie Fantastique » (ou ils imagent la marche au supplice). Seulement le trombone fuit peu à peu cette musique fastueuse (grands orchestres, grands effets grande salles) que privilégie la bourgeoisie… Les pupitres voient peu à peu disparaître les trombones altos et basse au profit de 3 ténors plus homogènes (intonations et sons identiques). Sous l’influence des facteurs parisiens COURTOIS et COUESNON, le trombone s’installe même dans de nouvelles tonalités (mi b pour l’alto, fa pour le basse et surtout si b au ténor), plus douces à l’oreille et plus faciles d’intonation. Le trombone se popularise. Un concerto est composé par DAVID (1810-1873) pour trombone ténor, puis un autre « Morceau Symphonique » par GUILMANT (1873-1911) : leur style est marqué, allant, rigoureux…

        Le trombone s’oriente vers une musique plus proche du tout un chacun, des basses classes sociales où il va séduire une société ouvrière en pleine croissance.

        1850-1900 : C’est l’époque où se développent de nouveaux genres de musique et de nouveaux orchestres : les ensembles militaires, les harmonies et autres fanfares fleurissent autour des nouvelles villes industrielles. A ce moment, le trombone doit son départ à tous ces musiciens amateurs qui aimèrent se divertir à le jouer. Certes, les qualités techniques pâtissent du manque de finesse de ces musiques (le détaché dur et le manque d’air produisent des sons si agressifs que l’on demande au tromboniste de jouer vers le sol pour l’atténuer !…), mais l’instrument maintenant plus populaire stimule les fabricants qui essayent toutes sortes de modifications techniques (des pistons à la place de la coulisse…) et inspire les compositeurs (comme RIMSKY-KORSAKOV qui compose un concerto pour trombone et harmonie). Cette fin de siècle marque ainsi le début de l’éclectisme musical dans lequel va évoluer dorénavant le tromboniste. En effet, alors que FRANCK et St SAENS le valorisent dans la Symphonie en ré m et la 3ème symphonie en ut pour orgue (1888 et 1889 ), les amateurs affirment la présence du trombone dans les musiques de kiosque (marches, chansons ) ou de danse (polkas, valses…).

        1900-1960 : Ces années 1900 furent pour les trombonistes une source immense d'inspiration. La musique populaire y évolue en effet presque aussi rapidement que les saisons, et le tromboniste redevenu musicien professionnel, travaillant au cachet, s'engouffre dans toutes les aventures musicales qui apparaissent. On dit que le glissando viendrait de l’époque où les trombonistes assis sur les camionnettes accompagnant les parades aux Etats-Unis, remontaient la coulisse en jouant pour éviter les piliers de ponts… Ceci paraît futile, mais une chose est certaine, c’est que la technique trombonistique doit beaucoup au jazz et aux jazzmen. Kid ORY se lance à la Nouvelle Orléans vers 1900 dans les premiers chorus de trombone grâce à la technique savonneuse qui consistait à chercher les bonnes notes par le glissando. Plus sérieusement, il est le 1er à créer et jouer ler sourdines : la bouteille pour le son bouché et la ventouse pour l’effet wha-wha. Plus vers 1930, Jack TEAGARDEN (1905-1965) s’inspire des solos de L.ARMSTRONG pour donner au trombone une sonorité plus ronde, moins militaire, avec un vibrato et une dextérité de coulisse depuis longtemps oubliée. Il est le précurseur de la technique « plein air » qui rapproche le trombone de la tradition vocale. Vers 1950 avec le « bop » et le « hard bop », des trombonistes tels Kai WINDING, JJ JOHNSON, ou « Slide » HAMPTON tentent de passer outre les limites de vitesse fixées par la coulisse. Ils travaillent sur la vélocité harmonique et sur les jeux rythmiques pour copier le phrasé du sax et ainsi figurer dignement aux côtés de Charlie PARKER dans les Jam Sessions (certains tentent aussi d’associer un piston au jeu de coulisse, mais renoncent vite face à la difficulté d’utilisation !). En France aussi dans les années 20, des trombonistes d’orchestres classiques s’essaient à la variété et au jazz et ce cumul de divers genres musicaux inspire certains compositeurs. Ainsi, nombres de partitions sont écrites au regard du jazz. L’exemple le plus connu est celui du Boléro de RAVEL dans lequel le solo de trombone est pensé d’après et pour le style de Léo VAUGHANT (des aigus très larges, faciles et flottants…) ; BERNSTEIN aussi s’inspire du jazz dans toute son œuvre et notamment dans la pièce pour trombone seul et pulsation du pied : Elegy for Mippy 2).

        Encore un peu plus tard, le trombone classique inspire à nouveau des compositeurs tels que MILHAUD (1892-1974 - « Concerto d’Hivers »), St SAENS (1835-1921 - « Cavatine »), HINDEMITH (1895-1963 - « Sonate »), JACOB (« Concerto »), F.MARTIN (1890-1974 - « Ballade » ), TOMASI (1901-1971- « Concerto ») qui enrichissent le répertoire soliste du trombone.

        Depuis 1960 : Dans une fin de siècle où le mélomane des difficultés à comprendre la musique de son époque, on assiste à l’épanouissement du trombone et à un retour à ses traditions, et le trombone réapparaît dans quasiment toutes les formes d'expression musicale : le jazz ne cesse d’innover. Du développement de la respiration continue (Jimmy CLEVELAND vers 1960) au mélange des sonorités du violoncelle et du trombone (Glenn FERRIS-1995), le tromboniste explore les profondeurs du néoclassicisme moderne (Bill WATROUS et la multiphonie – voix et vibrations amplifiées dans le trombone - 1980 ; Albert MANGELSDORFF et les chorus harmoniquement libres - 1980). Les trombonistes viennent enrichir la chanson de variété, en soliste ou en section. Le trombone est utilisé de GAINSBOURG (black trombone) à NOUGARO (Nougayork) et de James BROWN à STING. La musique contemporaine développe encore le répertoire soliste : Folke RABE, Odette GARTENLAUB ou Lucianno BERIO composent « Basta », « Essai » ou « Sequenza 5 » pour trombone solo ; Pierre BOULEZ utilise le trombone (B.SLÜCHIN) dans ses créations de l’Ensemble Intercontemporain. On assiste à l’émergence de trombonistes solistes de carrière (M. BECQUET, G. MILLIÈRE er B. SLOKAR depuis 1975, J. MAUGER depuis 1990 et surtout C. LINDBERG dit le Paganini du trombone depuis 1980) qui offrent le trombone au grand-public. La musique baroque effectue depuis 1980 un grand retour ; des sacqueboutiers professionnels (D. LASSAL, les Sacqueboutiers de Toulouse, J.J. HERBIN, S. LEGEE…) commencent même à former des élèves dans les conservatoires. Les trombones d’orchestre trouvent une puissance encore jamais égalée ; dynamisée par l’expression du volume des salles de concert et par l’apparition de nouveaux fabricants (BACH et EDWARDS aux Etats-Unis, BESSON en Angleterre, YAMAHA au Japon et toujours COURTOIS et SELMER en France). La mécanique instrumentale recommence à évoluer. Dans les années 1960, le trombone ténor s’équipe d’une valve transpositeur sib/fa, et les coulisses s’élargissent en plus des embouchures plus profondes et des tubes moins enroulés qui augmentent la portée du son.

        2005 : Après près de 500 ans, le trombone semble avoir atteint son apogée. Il est VIRTUOSE, PUISSANT et POPULAIRE. Le « come-back » de la sacqueboute pourrait même faire penser à un bilan. Depuis le 15ème siècle, le trombone et les trombonistes furent toujours portés par les tendances musicales et les idées novatrices, ainsi la technique de jeu fut sans cesse en mutation. A l’approche du 21ème siècle, on assiste à un retour de la douceur, au phrasé chantant après des années 1970-80 plus rigides et rythmiques. Pourtant, malgré toutes ces évolutions, seul le tromboniste a changé avec le temps, car le trombone de l’an 2000, lui, reste fondamentalement le même que la sacqueboute de 1450 : une embouchure, une coulisse de 7 positions et un pavillon…

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1er concours de Cuivres de Gray

24 juin 2006 - Théâtre de Gray

Président de jury: Guy Touvron, assisté de William Grosjean (Héricourt) et Gilles Lutmann (Chalon-s-Saône)

Organisé par le Brass Band Sagona

Individuel (21 inscrits, 18 présents) :

Catégorie "A" (plus de 16 ans) :

1er Prix : Lucas Perruchon, Trombone (Annecy-74) 19 ans

2ème Prix : Benjamin Richeton, Cornet (Gray-70) 16 ans

3ème Prix ex-aequo : Sylvain Beuque, Trombone (Besançon-25) 19 ans et
Nicolas Monnin, Saxhorn ténor (Chalon-s-Saône-71) 16 ans

Catégorie "Junior" (jusqu'à 15 ans) :

1er Prix : Sophie Budelot, Saxhorn Alto (Mirebeau-21) 15 ans

2ème Prix ex-aequo : Théophile Chevallier, Saxhorn ténor (Chalindrey-52) 11 ans et
Antoine Budelot, Euphonium (Mirebeau-21) 10 ans


 

Musique de chambre :

1er Prix : Trio de Trombone de Besançon            

2ème Prix: Quatuor de Cuivres SAB'S 4 de Gray

3ème Prix: Quatuor de Cuivres de Dijon

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Merci pour leur soutien :

Ville de Gray

Communauté de Communes Val de Gray

Ecole Départementale de Musique

Conseil Général de Haute-Saône

BESSON France

Javelier Musique Dijon

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Le Brass Band sur le web ...

http://brassband70.free.fr

Nos adresses : BBhautesaone@aol.com                   pbudelot@aol.com
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NOUVEL'BRASS N° 12

Rédaction : Pierre-Marie BUDELOT     pbudelot@aol.com

Directeur du Brass Band de Haute-Saône

32 route de Gray 21310 Mirebeau

03 80 36 52 07 ou 06 15 35 47 55

Septembre 2006
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